Le Blaszkié
Par BPV, le vendredi, 4 mars 2016 15:21 dans infos
Chanteur de Godemorningue, il a commencé avec les Maqueux d'Saurets à Tergnier en 1990.
Il s'en est allé ce Jeudi 3 mars.
Vous pouvez laisser ici un témoignage, un salut, un poème, une larme... une chanson, à partager.
Philippe Blaszkiewicz
Commentaires
lundi, 7 mars 2016 | 15:29
Six petits bonhommes
Six petits bonhommes grisonnants, bedonnants.
Les guitares embuées
Par le chagrin
L'encre des chansons diluée
Par les larmes
Six petits bonhommes, grisonnants, bedonnants,
Le septième s'en est allé
En pensant que les chansons
Naissaient de l'autre côté de l'horizon.
lundi, 7 mars 2016 | 15:45
Bonsoir Gode Morningue, nous ne nous connaissons pas, mais je connaissais Blaskié, et je suis triste ce soir.
J'ai fait un p'tit bout de chemin avec Philippe et les Maqueux d'Saurets.
Je vous souhaite bon courage.
Il fait chier, quand même .
Amicalement
Laurence
lundi, 7 mars 2016 | 15:50
Je suis très triste et je pense à vous
Charlyne du Théâtre à Coulisses
mardi, 8 mars 2016 | 19:46
Toutes mes condoléances à toute la troupe...
mardi, 8 mars 2016 | 20:16
Attristée par cette nouvelle, un grand Monsieur s'en est allé,
Je garderai en souvenir cette soiree du 27 fevrier.
En espérant que le groupe continue son chemin en scrutant l'horizon.
mardi, 8 mars 2016 | 20:20
Loin des yeux, près de vous.
Je revois son visage et je vous revois tous.
Son sourire. Tous les vôtres.
Annette Coquet
jeudi, 10 mars 2016 | 11:24
Nos sincères condoléances à toute la famille.
Nous vous souhaitons beaucoup de courage pour traverser cette épreuve.
Les collègues djembefolas d'Emile
vendredi, 11 mars 2016 | 17:48
C'est très émus que nous sommes de cette disparition brutale alors que nous avions apprécié sa prestation dans "la troupe" lors de la dernière de la reprise de "Poussières d'Est" à Nogent l'Artaud (Théâtre de La Mascara) le dimanche qui a précédé son départ.
Nous ne le connaissions que depuis une dizaine d'année, rencontré pour la première fois lors des 10 ans de "Gode Morningue" fêtés en défilé du "Vieux Château" à l'U1 alors siège d'"En Avant la Culture". Eh ! oui !! "La Culture pour Tous, La Culture par Tous, La Culture Partout !!!".
Souvenir d'une chaleur artistique communicante...
Comme on dit communément, un courant passait entre lui -acteur- et nous -spectateurs- : une véritable chaleur communicative mise en œuvre autour de textes engagés.
Leur deuxième fils - à Véro et lui - étant de la même génération que celle de deux de nos petits fils et de par leur présence active au sein de l'Atelier "Arts Plastiques" du "Grenier Artistique et Musical à Essômes" (G.A.M.E), nous avons eu quelques occasions de nous rencontrer, de nous côtoyer. Nous garderons le souvenir d'un être sensible - même un peu timide - chaleureux, altruiste parce qu'attentif aux autres et porteur d'un humanisme profond qu'on n'avait pas trop de mal à imaginer construit par un regard intelligent sur les vicissitudes de la vie.
Une personne chaleureuse qu'on aurait souhaiter avoir encore longtemps l'occasion de rencontrer.
Que son épouse et ses enfants sachent qu'ils peuvent compter sur nous pour faire partie - autant que de besoin et dans la mesure de nos capacités - à l'entourage solidaire que nous avons vu se mettre en place en ces moments douloureux.
lundi, 14 mars 2016 | 12:27
C'est quoi cette marée qu'il faut attraper au vol, celle qui nous monte au cœur, qui nous monte aux yeux?
Qu'est-ce que c'est que cette tempête sans navire, avec tout qui chavire ? On a le mal de mer, un peu, alors on se hisse aux cordes des guitares comme à la lumière d'un phare, et on compte les vagues pour ne pas chercher les mots.
Tous les airs qu'on a dans la tête, tous les airs qui nous restent, et toutes les voix pour les chanter aussi, que ce soit juste, que ce soit faux. Toutes ces voix pour les chanter pour toi.
Un regard et un sourire timide, pour une voix grosse comme ça. Alors trinquer encore, alors trinquer toujours, le goût du vin plutôt que de l'amer.
On pensera à toi, on se collera un coquillage à l'oreille, voir si on peut y entendre un oiseau de passage ou deux, ou même Victor un peu ?
On y collera nos oreilles, oui, comme toi tu les collais contre ton verre, et tant pis pour la marée haute, tant pis pour la marée basse.
Parce qu'on écoutera tout autant qu'on chantera....